Aides aux parents

Réponses aux questions fréquemment posées

Quels sont les critères pour qu'un élève puisse bénéficier de soutien scolaire ?

Pour qu’un élève puisse bénéficier d’aménagements, il faut absolument qu’un diagnostic soit posé par un professionnel (psychologue scolaire, logopédiste, ergothérapeute, psychomotricien, …)

Une séance de réseau doit être demandée par les parents, (présence obligatoire de l’élève, des parents, des thérapeutes, des enseignants ainsi qu’un membre de la direction).

Il est vraiment important que les parents demandent une liste écrite et détaillée des aménagements accordés à leur enfant. Cette dernière accompagnera l’élève tout au long de sa scolarité.

Où se renseigner une fois qu'un diagnostic est posé ?
Par exemple : Mon enfant est dyspraxique, que dois-je faire ? Que puis-je faire ? Quels sont ces besoins ? Où trouver de l'aide autant pour les parents que pour les enfants ?

Généralement après le bilan de votre enfant, le professionnel (logopédiste, pédiatre ou pédopsychiatre) qui a posé le diagnostic, doit vous guider sur les démarches possibles et/ou nécessaires, selon les besoins de votre enfant.

Voici quelques liens utiles :

Quel est le protocole d’intervention que les parents peuvent suivre lorsqu’ils rencontrent un problème en lien avec la scolarité de leur enfant (enfant diagnostiqué)?
Quels sont leurs droits ? Sur quoi s'appuyer (lois ou autres règlements quand on est face à la direction, enseignant ?

Être en possession d’un diagnostic réalisé par un professionnel accrédité.

En règle générale, l’école organise un réseau et si ce n’est pas fait, les parents peuvent l’exiger. Cette séance réunira les parents, les enseignants, les enseignants spécialisés ainsi que les thérapeutes suivants l’élève.

Lors de ce réseau, les tiers échangeront sur les aménagements, les aides, les besoins de l’enfant. Une liste des aménagements acceptés devra être rédigée en détail !

L’enseignant spécialisé doit prendre le procès-verbal, s’il n’est pas présent, demander que quelqu’un d’autre le fasse !

Un rapport doit être remis aux parents. Ce dernier sera le point d’appuis pour toute la scolarité de l’enfant ! Des adaptations pourront être apportée lors d’autres réseaux.

Si l’enfant rencontre des difficultés à faire valoir les aménagements accordés, les parents sont invités à suivre le processus suivant :

  1. Reprendre contact et échanger avec l’enseignent responsable.
  2. Aucune amélioration n’est apparue et le problème reste toujours d’actualité…
    1. Si l’enfant est suivi par un enseignant de soutien, alors lui demander de l’aide, une collaboration.
    2. Sinon s’adresser à la direction de l’école.
  3. Malgré toutes les démarches accomplies, le cercle scolaire reste bloqué sur leur position, les parentes peuvent écrire au Service de l’Enseignement (SEN)

Les directions scolaires, les enseignants sont tenus de respecter la directive aux dispositifs pédagogiques proposés aux élèves en difficultés d’apprentissage.

Dans quelles conditions puis-je obtenir un soutien du SEN ? Quelles sont les démarches à faire ? Où trouver de l’aide ?

Depuis juillet 2024, l'Assurance Invalidité, suite à la décision de l’OFAS, ne prend plus en charge le financement et l'attribution des moyens auxiliaires numériques pour les élèves présentant un certificat médical attestant de certains troubles neuro-développementaux. Le Service de l’enseignement (SEN) a dû reprendre ce mandat. Il a constitué une équipe dédiée qui a œuvré à adapter la procédure et unifier les outils pour répondre au mieux aux besoins.

Merci d’utiliser le formulaire Demande d’octroi d’un moyen auxiliaire numérique. Celui-ci, impérativement accompagné d’une attestation thérapeutique, sera transmis par les parents par courriel à l'adresse sen.mpt@jura.ch, avec pour objet : Demande de moyen auxiliaire numérique.

Demande d’octroi d’un moyen auxiliaire numérique pour l’usage scolaire

Demande de formation pour un moyen auxiliaire numérique octroyé par l’AI

Comment faire la différence entre tous les thérapeutes (logopédiste, ergothérapeute, psychomotricien, orthoptie) ? Est-ce que toutes ces thérapies sont prises en charge par le Canton ?

La liste des thérapies connues pour aider les enfants, adultes touchés par un trouble dys peut-être longue. Mais voici les plus courantes reconnues par le canton du Jura et le service de l’enseignement : logopédie, psychomotricité, musicothérapie, ergothérapie, orthoptie.

Les enfants et les parents peuvent aussi trouver du soutien dans d’autres thérapies : kinésiologie, sophrologie, yoga, naturopathie et fleurs de Bach, hypnothérapie, réflexologie, ...

Logopédie

La logopédie est une profession paramédicale qui a pour but d'évaluer, prévenir et traiter les troubles de la communication humaine et des troubles associés.

La communication englobe toutes les fonctions associées à la compréhension et à l'expression :

  • du langage oral
  • du langage écrit
  • de toutes les formes appropriées de la communication non verbale

Les troubles logopédiques peuvent être soit isolés, soit complexes si plusieurs d'entre eux sont imbriqués.

Ils concernent notamment :

  • la parole et le langage qui sont deux des aspects les plus complexes et les plus élaborés des fonctions cérébrales
  • les fonctions auditives, visuelles, cognitives, incluant l'apprentissage
  • les fonctions oro-myofonctionnelles, la respiration, la voix et le fonctionnement tubulaire.

Logopédistes accréditées : thérapies payées par le Service de l'enseignement
Logopédistes non accréditées : thérapies à charge du patient

Lien internet pour les logopédistes : https://arld.ch

Listes des logopédistes jurassiennes :

JU - Logopédistes Franches-Montagnes 15.09.23:
https://www.jura.ch/Htdocs/Files/v/43981.pdf

JU - Logopédistes Vallée de Delémont 15.09.23:
https://www.jura.ch/Htdocs/Files/v/43982.pdf

JU - Logopédistes Ajoie 15.09.23:
https://www.jura.ch/Htdocs/Files/v/43983.pdf

Psychomotricité

La psychomotricité est une discipline paramédicale dont la spécialité est le développement global de la personne. Elle travaille le corps, dans son fonctionnement physique : les sensations et les mouvements.

La psychomotricité permet de développer :

  • les habiletés motrices
  • l’autonomie
  • les compétences sociales
  • la confiance en soi et envers les autres
  • la capacité à gérer ses émotions
  • et tout simplement le plaisir d’être en mouvement.

Lien internet pour la psychomotricité suisse : https://www.psychomotricite-suisse.ch

Contact adresse mail psychomotricité Jura : section.ju@psychomotricite-suisse.ch

Musicothérapie

La musicothérapie est une forme thérapie qui utilise la musique comme moyen de traiter, de soigner ou de répondre à un problème donné. Parce que la musique atteint le « cœur » de l’individu, c’est un moyen d’expression privilégié, qui lui permet d’exprimer sa douleur et ses émotions.

Lien internet pour la musicothérapie Suisse : https://musictherapy.ch/fr/

Ergothérapie

L'ergothérapie consiste à accompagner des personnes à effectuer des activités de la vie quotidienne. Ainsi c’est une thérapie médicale visant à l’amélioration de la capacité d’action et des compétences individuelles des patients.

Ainsi l’ergothérapie est recommandée pour les personnes souffrant :

  • en cas de blessure
  • de maladie
  • de déficience
  • ou tout autre problème réduisant les capacités d’une personne pour effectuer des soins personnels, pour se déplacer, communiquer, se divertir, travailler ou encore étudier.
  • de pathologies invalidantes : maladie d’Alzheimerpolyarthrite rhumatoïde, sclérose en plaques, etc.
  • de handicaps permanents ou temporaires, survenue à la suite d’un accident ou d’un traumatisme.

Notons que les enfants atteints de retard de développement ou de troubles psychomoteurs, mais aussi les personnes âgées ayant des troubles moteurs, peuvent avoir recours à un ergothérapeute.

Ainsi l’ergothérapeute :

  • évalue les difficultés quotidiennes de la personne présentant un handicap (notamment en faisant des bilans ostéo-articulaires, neurologiques, musculaires, fonctionnels, d’autonomie ou encore d’évaluation des difficultés relationnelles) ;
  • il s’intéresse aussi à l’environnement dans lequel évolue son patient ;
  • il peut proposer certains aménagements et des exercices de réadaptation. Il organise par exemple des activités d’artisanat, de jeu, d’expression, de loisirs, de vie quotidienne ou de travail pour permettre :
  • une rééducation sensori-motrice ;
  • une rééducation des repères temporo-spatiaux ;
  • le maintien des capacités fonctionnelles et relationnelles ;
  • la prévention des aggravations ;
  • l’adaptation aux gestes professionnels ou de la vie courante ;
  • la transformation d’un mouvement en geste fonctionnel ;
  • ou encore la restauration des capacités de relation et de création.

Lien internet pour les ergothérapeutes du Jura : https://ergojura.ch/

Orthoptie

Les orthoptistes sont des professionnels du secteur médico-thérapeutique qui interviennent dans la prévention, le diagnostic, le traitement et la rééducation des strabismes, des asthénopies, des nystagmus et des troubles de la motricité oculaire.

Les orthoptistes sont formés pour traiter tous les groupes d'âge : nourrissons, petits enfants, enfants d'âge scolaire, adolescents et adultes, y compris les enfants et adultes atteints de handicaps cognitifs.

Ils sont de plus en plus souvent appelés à intervenir sur des problèmes qui ne concernent pas du tout les yeux au premier chef, par exemple des questions liées au travail sur écran, des problèmes de lecture, des troubles de la perception ou des maux de tête.

Le premier bilan orthoptique inclut toujours un examen ophtalmologique destiné à exclure ou à traiter les éventuelles causes organiques. Si l'orthoptiste suspecte un déficit neurologique, il adressera le patient à un neurologue pour examen.

Indicateurs à un examen orthoptique en âge préscolaire

Les observations suivantes doivent faire penser à un trouble du développement oculaire et demandent un examen approfondi :

  • strabisme dès l’âge de six mois (un strabisme ne s’élimine jamais de lui-même avec le temps!)
  • tremblement des yeux
  • yeux souvent irrités
  • couleur grisâtre de la pupille
  • un œil ou les deux yeux paraissent particulièrement grands
  • abaissement de la paupière d’un œil
  • mobilité oculaire réduite
  • grande sensibilité à la lumière
  • frottement fréquent des yeux
  • clignement fréquent des yeux
  • un œil fermé par intermittence
  • tête penchée anormalement

Indicateurs à un examen orthoptique en âge scolaire

Si l'enfant est en âge scolaire, un examen préventif est indiqué si l'on constate qu'il :

  • trébuche souvent, est maladroit, saisit mal les objets
  • rapproche fortement livres et objets de ses yeux
  • se place très près du téléviseur
  • plisse les deux yeux pour mieux voir l'écran ou le tableau noir
  • voit flou lors de la lecture et/ou de l'écriture
  • ne suit pas les lignes en écrivant
  • ferme souvent les yeux à la lecture, l'écriture ou en regardant la télévision
  • se plaint de fatigue lors de la lecture et/ou de l'écriture, de brûlure ou de larmoiement des yeux
  • se plaint souvent de maux de tête
  • voit parfois double
  • a des problèmes de concentration

Lien internet pour les orthoptistes : https://www.orthoptics.ch/fr

Pourquoi une telle attente avant de pouvoir avoir un rendez-vous auprès d'un logopédiste ?

La situation des logopédistes est un peu compliquée. Lors de ces 4-5 dernières années, ces professionnels rencontrent peu de situations simples, les suivis sont donc de longue durée et donc ils disposent de peu de temps pour effectuer de nouveaux bilans.

Suivi logopédiste, pendant combien d'années mon enfant pourra avoir cette aide ?

Le logopédiste fait une première demande de suivi auprès du service de l’enseignement pour une durée de 2 ans. En cas de besoin, la demande pourra être reconduite 7 fois pour 1 année.

Un adulte diagnostiqué, peut-il consulter un logopédiste ? Les séances sont-elles prises en charge par les caisses maladies ou à la charge des patients ?

Il est tout à fait possible qu’un adulte soit suivi en logopédie, cependant, il faut trouver un professionnel ayant une accréditation !

De 0 à 20 ans, le service de l’enseignement prend en charge la thérapie, au-delà de 20 ans, c’est à la charge de la personne.

Est-ce qu'on peut faire un bilan de logopédie avant qu'un enfant de soit à l'école ? Est-ce qu'il y a un âge minimum ?

La plupart des troubles ou retards du langage sont détectés lors de l’entrée à l’école obligatoire. Néanmoins, cette alerte est trop tardive. Le langage s’installe entre 1 an et 3 ans. Lorsqu’un parent suspecte un retard ou un trouble du langage, il peut prendre contact avec une logopédiste qui pourra ainsi conseiller le parent et prendre des mesures si nécessaire.

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