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Description

de la dysorthographie

Qu’est-ce que la dysorthographie?

CSPS - fiche dyslexie-dysorthographie - version complète

CSPS - fiche dyslexie-dysorthographie -résumé

L'orthographe est plus difficile que la lecture, en raison des asymétries entre les phonèmes et les graphèmes, et il y a de grande différences entres des langues où ces correspondances sont plutôt régulières (italien), ou fortement irrégulières (anglais).
Il est possible qu'avec l'habitude une représentation partielle du mot suffise à en reconnaître la totalité, mais cela n'est pas possible pour la production, et est souvent source d'erreur chez l'enfant dysorthographique.


Même si l’enfant peut faire des progrès, il s’agit de difficultés durables. Aussi, il n’est pas possible d’expliquer l’ampleur des difficultés de l’enfant par d’autres sources de difficultés scolaires : un milieu défavorisé, un déficit sensoriel (problème de vision ou d’audition), un problème psychoaffectif ou un problème physiologique (exemple : problème de sommeil). Évidemment, si l’enfant dyslexique-dysorthographique présente d’autres sources de difficultés scolaires en plus de son trouble spécifique d’apprentissage, ses difficultés seront plus grandes.

Troubles associés

Il arrive aussi très souvent que l’enfant dyslexique-dysorthographique ait un autre trouble associé, comme la dysgraphie, la dysphasie, un déficit d’attention (TDAH), la dyscalculie, etc., ce qui encore une fois peut contribuer à exacerber les difficultés de l’enfant.

La dyslexie-dysorthographie résulterait d’un fonctionnement différent du cerveau. Autrement dit, nous ne pouvons pas nous en rendre compte quand l’enfant est un bébé, mais ce trouble est pourtant présent depuis le tout début de la vie. À l’origine de la dyslexie-dysorthographie, trois déficits sont possibles : le déficit phonologique, le déficit visuo-attentionnel et le déficit mnésique. Le tableau ci-dessous résume les caractéristiques de chacun.

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Source: www.aidersonenfant.com

Informations sur les répercussions d’une dysorthographie

2.2 Ecriture/Orthographe

  • Erreurs d’orthographe Capacités de rédaction diminuées 
    • confusions visuelles (p/b, q/d, m/n, n/u, ion/oin, etc.) ;
    • confusions auditives (s/z, f/v, p/b, o/on, etc.) ; 
    • difficultés à reconnaître les graphies complexes (au, aux, auds, aulx, eau, etc.) ;
    • adjonctions de lettres (pareil/parieil) ;
    • omissions de lettres (mordre/morde) ;
    • inversions de syllabes et de lettres (bla/bal, toboggan/botoggan) ;
    • découpages incohérents (l’école /lécole/, j’y cours/ ji cours) ;
    • substitutions de mot par un synonyme dont l’orthographe ne lui ressemble en rien (ami pour copain, vite pour rapidement, hurler pour crier) ;
    • difficultés avec les petits mots fonctionnels (comme ou, un, une, le, de, est, et, dans, etc.) ;
    • difficultés à consolider un stock orthographique stable (mots invariables ou irréguliers) ;
    • fréquentes erreurs d’application des règles d’orthographe grammaticale. C’est la persistance, la variété et la quantité de ces erreurs qui sont significatives.  

L’orthographe joue un rôle important lors de la rédaction de textes. Lorsque celle-ci n’est pas automatisée, l’élève peut consacrer moins d’attention au vocabulaire, à la syntaxe, au style, etc. Lors de la rédaction d’un texte nécessitant une relecture soutenue, certaines personnes dyslexiques écrivent de préférence peu et en choisissant des mots et des structures de phrases simples, afin d’éviter de faire des erreurs. Il se peut donc que le résultat final ne révèle ni les compétences et les connaissances réelles, ni la maîtrise du sujet évalué.  La prise de notes est d’autant plus délicate pour les personnes dyslexiques-dysorthographiques qu’elle combine simultanément les tâches d’écoute, de mémorisation et d'écriture. 

2.3 Fatigabilité accrue

D’une manière générale, l’élève atteint de dyslexie-dysorthographie automatise avec peine ses apprentissages écrits. Cette difficulté le handicape non seulement en français, mais également dans toutes les matières scolaires en lien avec l’écrit (par ex., géographie, histoire, autres langues, mathématiques). N’ayant pas intégré les éléments de base, tout ce qui a trait à la lecture et l’écriture lui demande une grande réflexion, ce qui non seulement augmente le temps nécessaire à l’accomplissement de ces tâches mais engendre, de plus, un surcroît de fatigue.

2.4 Autres difficultés possibles

Hormis le domaine du langage oral et écrit, une dyslexie-dysorthographie peut avoir un impact sur l'apprentissage des langues, ainsi que sur d’autres domaines parallèles ou transversaux : 

  • Graphomotricité : l’élève concerné peut rencontrer des difficultés calligraphiques (dysgraphie). Ce qui peut s’apparenter de prime abord à un manque de soin est en réalité lié à une écriture souvent crispée, appuyée et irrégulière. De plus, le stress inhérent aux situations d’écriture peut engendrer de nombreuses ratures. 
  • Diminution de la concentration et/ou de la mémoire de travail ainsi que de l’attention 
  • Manque d'affinement du langage et de la langue par la fréquentation de l'écrit 
  • Perte de motivation 
  • Perte du plaisir lié à la langue écrite 
  • Baisse de rendement dans d’autres matières scolaires

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