Lexique
Ce lexique permet de faire une recherche au moyen de la première lettre du mot. (vw)
accomodation visuelle : le cristallin, qui permet d'ajuster sa vision pour voir avec une acuité maximale, est suspendu derrière l'iris par des muscles radiaires qui tirent dessus. L'accomodation est le fait d'ajuster la tension de ces muscles intra-coculaires pour voir une image aussi nette que possible.
adressage (voie d') : procédure d'identification des mots écrits qui consiste à reconnaître un mot en le comparant à une représentation modèle mémorisée dans le lexique.
affectivité : ensemble de phénomènes affectifs (émotions, sentiments) issus d'une interaction entre la sensibilité de l'individu et le monde extérieur.
aggresivité : tendance à l'hostilité physique et/ou verbale qui existe normalement chez tout individu et qui peut être tournée contre soi, contre les autres ou contre tout objet extérieur. Quand elle est utilisée de manière socialement acceptable, par exemple dans l'affirmation de soi, elle peut être qualifiée de positive.
agnosie : incapacité de reconnaître certains stimuli en l'absence de déficits sensoriels primaires. Le sujet perçoit les stimuli mais ne les traite pas au niveau logique. Ce n'est pas un trouble de la conception, du langage.
aire cérébrale: zone du cerveau s'occupant préférentiellement soit d'une fonction (ouie, vue, activité cognitive), ou d'un d'une partie du corps (sensibilité cutanée, mouvement).
alexie : trouble sensoriel acquis ou congénital, qui se manifeste principalement par un trouble d'accès à la lecture. C'est un trouble de la sphère sensorielle consistant en une perte des compétences cognitives permettant non seulement la lecture mais également la compréhension du langage écrit et la transposition phonatoire.
ambulatoire : opposé à stationnaire. Se dit par exemple de soins pour lequel le patient vient au lieu du traitement et en repart le même jour.
analphabétisme : qui n'a pas appris à lire.
anarthrie : trouble articulatoire rencontré dans certains types d'aphasie. Elle peut être due à des lésions cérébrales cortico-sous-corticales, des organes bucco-phonatoires, d'une dissociation automatico-phonatoire, ou d'une altération de la voix.
angoisse : état mental qui se caractérise par une peur diffuse, sans objet. Cet état peut s'accompagner de manifestations corporelles comme l'excitation, les tics, l'instabilité psychomotrice, la transpiration, les palpitations, les réactions colériques, etc.
anxiété : état mental de trouble et d'agiation pouvant s'accompagner de manifestations somatiques comme des troubles du sommeil, de l'appétit et du comportement.
aphasie : parfois appelée mutisme, est une pathologie du système nerveux central due à une lésion caractéristqiue d'une aire cérébrale.
aphonie : incapacité d'émettre des sons.
apprentissage : processus d'acquisition d'habitudes, de connaissances ou de comportementns nouveaux, sous l'effet des interactions avec l'environnement.
arrêté : texte émis par une autorité politique gouvernementale, fédérale ou cantonale, sans consultation nécessaire du parlement correspondant, pour prendre des dispositions urgentes.
articulation : ensemble des mouvements des organes articulateurs (essentiellement le voile du palais, le phyrynx, la lague et les lèvres) qui agissenet sur la forme des organes résonateurs (cavité du phrynx, fosses nasales, cavité buccale et espace interlabial) afin que le souffle soit midifié et que soient réalisés les différents sons de la langue (phonèmes).
assemblage (voie d') : procédure d'identification des mots écrits qui consiste à reconstituer un mot séquentiellement (de gauch à droite) à partie de ses éléments (graphèmes) et en utilisant le correspondances graphème/phonème.
attention : activité mentale par laquelle un sujet augmente son efficacité à l'égard de certains contenus psychologiques (par exemple perception, compréhension, souvenir ou mémorisation, intelligence).
autisme : trouble du développement, formant tout un spectre de manifestations, touchant l'interaction sociale et la communication, qui est anomale, avec des comportements restreints et répétitifs. Les symptômes se présentent dès la deuxième année de vie le plus souvent, voire avant.
babillage canonique : première forme de babillage , entre 7 et 10 mois, caractérisé par la production répétée de syllabes simples de type consonne/voyelle ("ba ba ba").
begaiement : trouble de la communication, avec parole à débit saccadé, en présence d'un interlocuteur.
besoins fondamentaux : qui permettent la vie: respirer, boire, manger bouger, dormir. A ceux-ci s'ajoutent des besoins d'ordre supérieur, si les premirs sont satisfaits: sécurité, identité, relation, estime de soi, épanouissement personnel.
bilan : tableau représentant l'actif et le passif à une date déterminée. Peut se faire dans une activité commerciale, ou un état de santé.
calligraphie : l'art de bien former les caractères d'écriture.
CDIP : Conférence des Directeurs cantonaux de l'Instruction publique. Lieu de coordination entre les programmes pédagogiques des différents cantons.
Charte d'Ottawa : voir sous "politique de santé".
chorée : manifestation neurologique faisant partie des mouvements anormaux, qui est d'origine cérébrale et irrépressible et involontaire (les mouvements choreiformes peuvent empêcher l'action volontaire elle-même).
chronologie : succession dans le temps.
CIM 10 : Classification Internationale des Maladies, basée sur une très vaste variété de signes, symptômes, lésions traumatiques , empoisonnements, circonstances sociales et causes externes de blessure ou de maladie. Publiée par l'OMS, elle est utilisée pour l'enregistrement de la morbidité et de la mortalité dans le domaine de la médecine.
cognitition : ensemble des activités liées à la connaissance et à son acquisition.
communication : tout moyen verbal ou non verbal utilisé par un individu pour échanger des idées, des pensées, des connaissances ou des sentiments avec quelqu'un d'autre. La communication s'établit grâce à des mots (communication verbale) ou à des regards, des mimiques ou des gestes (communication non verbale).
co-morbidité : se dit d'une maladie qui en accompagne une autre perçue comme principale, ou responsable de l'atteinte qui constitue la comorbidité. Par exemple le diabète au long cours peut s'accompagner de troubles de la sensibilité, l'obésité peut s'accompagner des troubles vasculaires.
comportement : ensemble des actions et des réactions observables chez un individu en réponse aux stimulations venues de son milieu extérieur ou intérieur.
comportement à risque : on définit généralement les comportements à risque sur la base de données épidémiologiques ou sociales. La modification des comportements à risque représente un but important de la prévention de la maladie et traditionnellement on utilise l'éducation pour la santé à cette fin. Les stratégies permettant de contrer cette réaction comprennent la transmission d'apitudes utiles et la création d'environnements plus favorables à la santé.
concentration : capacité à fixer son attention sur quelque chose ou sur quelqu'un dans le but de recueillir des informations ou d'effectuer une tâche précise.
conduites à risque : habitudes de vie individuelles qui entraînent une probabilité élevée de survenue de maladies spécifiques et non spécifiques au sein d'une population. Ce sont par exemple: les mauvaises habitudes alimentaires (trop, trop gras, trop sucré), le manque d'activités physique/sportives, labus de drogues, la gestion inadaptée du stress, etc.
conjugaison : dans les langues flexionnelles, flexion du verbe, c'est-à-dire variation de la forme du verbe en fonction des circonstances (personne, nombre, genre, temps, voix, mode, aspect, mouvement associé). On l'oppose à la flexion nominale ou déclinaison.
conscience phonologique : capacité d'analyse de la structure segmentale de la parole permettant le prise de conscience de l'existence des phonèmes et de leur enchaînement dans la chaîne parlée.
consonne : type de son que l'on retrouve dans les langues orales (désigne aussi la lettre qui détermine le son).
consonnes nasales : consonne produite en abaissant le voile du palais (en français par ex: m, n "gnan", "ing").
consonnes sourdes : consonne émise sans vibration des cordes vocales (à l'opposé des consonnes voisées, ou sonores).
consultation : acte par lequel un spécialiste formé émet un diagnostic, un avis, le plus souvent un plan de traitement à la suite du recueil des plaintes du patient (anamnèse) et de l'examen clinique.
convergence oculaire : mouvements des 2 globes oculaires, mus par les muscels extra-oculaires qui y sont fixés, pour que leurs axes se croisent exactement sur l'objet que l'on désire voir avec la maximum d'acuité.
counseling : relation dans laquelle une personne tente d'aider une autre à comprendre et à résoudre des problèmes auxquels elle doit faire face.
décimale : chffre écrit après la virgule pour un nombre différent d'un entier exact. Dans le système dit décimal, le premier chiffre après la virgule, vers la droite, représente les fractions du nombre valant un dixième d'entier, le deuxième chiffre vers la droite celui des fractions qui égalent au centième d'un entier, etc.
déclaration de Jakarta : la déclaration de Jakarta sur la promotion de la santé au XXIème siècle de juillet 1997 a confirmé que les stratégies et domaines d'action de la politique de la santé sont valables pour tous les pays, et que les approches globales du développement sanitaire sont les plus efficaces. Elle a énoncé cinq priorités:
- promouvoir la responsabilité sociale pour la santé
- augmenter les investissements pour le développement sanitaire
- développer les partenariats pour la promotion de la santé
- accroître les capacités des communautés et donner les moyens d'agir aux individus
- mettre en place une infrastucture de promotion de la santé
déclinaison : en grammaire, phénomène de mutation d'un lexème.
déficit : altération sensorielle, motrice, psychologique et/ou mentale qui peut engendre un handicap.
degré scolaire : numéro attribué dans le cursus scolaire à des classes d'un certain niveau.
déficit : terme qualifiant le manque par rapport à un état dit "normal" (tenant compte de l'âge, du sexe, des conditons sociales, etc.) dans le domaine du développement corporel, psychique, ou pédagogique.
dépistage : recherche systématique d'un trouble par des professionnels utilisant des moyens spécifiques. Peut faire partie des activités de prévention, qui sont cependant beaucoup plus variées et étendues et comprenennt selon la situation d'autres procédures.
déviation standard : élément dont on calcule la valeur en statistique. Cela permet de définir, dans l'unité mesurée, la dispersion des valeurs d'observation autour de la moyenne arythmétique.
diagnostic : raisonnement menant à l'identification de la cause d'une défaillance, d'un problème ou d'une maladie.
dignité humaine : respect des valeurs personnelles de l'individu. Chacun a sa propre importance et est digne de respect. L'engagement pour les besoins fondamentaux d'une personne d'une part et le respect de son individualité d'autre part ont une très grande importance. Elle est protégée éthiquement dans le cadred des Droits de l'Homme.
diagnostic différentiel : méthode et processus dynamique par lequel un médecin cherche à répertorier toutes les causes possible d'une maladie.
directive : document émis par l'administration, et qui oblige ceux qui y sont soumis à exécuter ce qui leur est demandé (par ex. en matière scolaire).
discrimination (par ex. visuelle, tactile, etc.) : capacité à distinguer deux éléments très proches ou très semblables.
dominance hémisphérique : on désigne comme hémisphère dominant celui qui est responsable du langage, la plupart du temps le gauche.
DSM IV : manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 4ème édition, 1995. Ce texte de classification se base sur: une approche purement descriptive, un modèle médical de type catégoriel, des diagnostics reposants sur des listes de critères et évaluations multiaxiales, comme la précédent édition (3ème) de 1987. Le DSM-IV a voulu se libérer du dualisme corps-esprit et d'envisager leurs rapports sous un jour nouveau. Il représente un consensus d'experts et regroupe un nombre considérable de données empiriques, et distingue aussi, lorsque c'est possible, des formes cliniques différentes d'une même affection, avec primauté au jugement clinique.
dys- : radical du nom d'un certain nombre de troubles instrumentaux dont peuvent souffrir les enfants et les adultes dont le développement et les capacités dans les autres domaines sont par ailleurs parfaitement normaux, et qui n'ont acun rapport avec l'engagement dans les apprentissages ou l'intelligence. Ces troubles, le plus souvent d'origine développementale, se manifestent d'habitude par des caractéristiques communes plus ou moins communes, relatives à chaque domaine: -: lenteur d'éxécution, hésitations, pauvreté des productions, non-reconnaissance des éléments, erreurs quelquefois croissantes avec la longueur de l'épreuve, etc.
dysalculie : La dyscalculie est un trouble qui se manifeste par une compréhension erronée ou déficiente des notions de quantités, de chiffres et de nombres, et des opérations mathématiques. Ces particularités persistent toute la vie (c'est un trouble instrumental qui ne touche pas les capacités de perception des organes de la vue et de l'audition)(les atteintes directes des organes de la vue et de l'audition sont appelés troubles sensoriels). La dyscalculie est un trouble de fonctionnement partiel.
dysarthrie : trouble de l'articulation de la parole, d'origine centrale (système nerveux lésé).
dyslalie : trouble de la communication caractérisé par des difficultés d'articulation d'origine fonctionnelle ou organique. Le discours et la syntaxe sont tout-à-fait correctes.
dyslexie : La dyslexie est un trouble qui se manifeste lors des activités liées à l'écriture (et aussi à la parole), et qui est persistant (en allemand: legasthenie). La cause de la dyslexie est attribuée à un fonctionnement cérébral qui présente des particularités dans la prise en charge et les traitements des informations visuelles et auditives. Ces particularités persistent toute la vie (c'est un trouble instrumental qui ne touche pas les capacités de perception des organes de la vue et de l'audition)(les atteintes directes des organes de la vue et de l'audition sont appelés troubles sensoriels).
La dyslexie est un trouble de fonctionnement partiel, dans la mesure où elle ne touche que des activités spécifiques, isolées, et n'ont aucune influence sur le reste du fonctionnement cérébral.
Elle se manifeste par une atteinte de la vitesse et de la précision de la lecture. Chez beaucoup de personnes la capacité de compréhension est limitée. Le plus apparent est souvent une proportion élevée d'erreurs à l'écriture, ainsi que des difficultés de copie et de restitution de textes.
Les difficultés qui se manifestent ne doivent pas être attribuées à un manque d'engagement dans les apprentissages.
dysorthographie : trouble d'apprentissage carctérisé par un défaut d'assimilation important et durable des règles orthographiques (pour l'écriture spontanée ou sous dictée). Elle perturbe dans des proportions variées la conversion phono-graphique, la segementation des composants de la phrase, l'application des conventions orthographiques, et l'usage de l'orthographe grammaticale (accords, conjugaisons). Elle fait suite dans une proportion élévée de cas à une dyslexie, traitée ou non.
dysphasie : trouble central lié à la communication verbale. Elle peut toucher particulièrement l'expression, la compréhension, ou les deux à la fois. Elle a des répercussions de longue durée sur la communication de la personne atteinte puisqu'il s'agit d'un trouble développemental, structurel de l'apprentissage du langage. L'enfant grandissant, une dyslexie/dysorthographie se manifestent assez souvent comme suite d'une dysphasie.
dysphonie : altération objective ou subjective du support sonore de la parole se traduisant par l'atteinte isolé ou combinée des trois paramètres acoustiques de la voix, qui sont la hauteur, l'intensité et le timbre.
dyspraxie : altération de la capacité à exécuter de manière automatique des mouvements déterminés, en l'absence de toute paralysie ou parésie des muscles impliqués dans le mouvement. Le sujet doit contrôler volontairement chacun de ses gestes, ce qui est très coûteux en attention, et rend la coordination des mouvements complexes de la vie courante extrèmement difficile, donc rarement obtenue. C'est une apraxie d'origine développementale.
éducation : activité d'apprentissage et de développement des facultés physiques, psychiques et intellectuelles, et les résultats de ce développement. L'éducation humaine inclut des compétences et des éléments culturels caractéristiques du lieu géographique et de la période historique.
éducation pour la santé : processus s'inscrivant dans la promotion de la santé, qui est l'ensemble des actions qui offrent la possibilité à chaque individu tout au long de sa vie d'acquérir ou d'améliorer les compétences et les moyens lui permettant de promouvoir sa santé et sa qualité de vie, ainsi que celles de la collectivité. les programmes d'éducation pour la santé comportent des actions de trois natures différentes:
- des campagnes de communication qui contribent à modifier progressivement les représentations et les normes sociales
- la mise à disposition d'informations scientifiquement validées sur la promotion de la santé, les moyens de préventionm, les maladies, les services de santé
- des actions éducatives de proximité qui permettent aux personnes de s'approprier des informations et d'acquérir des aptitudes.
efficacité : degré d'accomplissement d'un objectif dans les conditions d'utilisation réelles.
efficience : dimension économique de l'efficacité pratique où les conséquences ou les résultats d'une intervention sont reliés à l'utilisation qui est faite des ressources.
émotion : réaction affective intense qui s'accompagne de manifestations physiologiques (peur, angoisse, joie, colère, etc.).
épeler : décomposer un mot et en nommant successivement les lettres.
estime de soi : appréciation que l'individu a de sa propre valeur.
estime des autres : appréciation que l'individu a de la valeur des autres, ou que des autres ont de lui.
état de santé : description ou mesure de las anté d'une personne ou d'une population à un moment donné en fonction de normes définies, généralement par référence à des indicateurs de santé.
évaluation : démarche qui vise à mesurer, quantifier et caractériser une situation, une entité, un résultat ou une performance de nature complexe et donc à priori difficilement mesurable. En éducation pour la santé, il y a l'approche épidémiologique (mesure l'atteinte des objectifs préalablement fixés), et l'approche communautaire (évaluation des processus, c'est-à-dire du pilotage dea actions réalisées et de comprendre comment le programme a été appliqué, compris, vécu, accepté).
évaluation des besoins : processus définissant la gamme des sevices nécessaires à un individu pour lui assurer un niveau de vie, de santé et de bien-être définis. Au niveau de la population, c'est un processus qui vise à dientifier les personnes qui devraient bénéficier d'un traitement ou d'une prévention particulière. Il s'agit d'un concept souple, adaptable, en fonction des définitions choisies, et pas absolu et immuable.
évaluation formative : évaluation qui a pour fonction d'améliorer l'apprentissage en détectant les difficultés de l'apprenant afin de lui venir en aide, en modifiant la situation d'apprentissage ou le rythme de cette progression, pou apporter s'il y a lieu des améliorations et des correctifs appropriés.
évaluation sommative : appelée aussi certificative, est une évaluation destinée à la décision de délivrance d'un diplôme au sens large. Elle vérifie que les acquisitions visées par la formation (connaissances, compétences) ont été faites, après un examen.
exclusion : à la fois un processus et un état. Ensemble de mécanismes de rupture tant sur le plan symbolique (stigmates ou attributs négatifs) que sur le plan des relations sociales (rupture des difflérenss liens sociaux qui agrègent les hommes entre eux).
facteur de risque : en épidémiologie, un facteur de risque est toute variable liée statistiquement à la survenue d'un évènement. Il s'agit d'une caractéristique individuelle ou collective, associé de manière causale à l'augmentation de l'incidence de la maladie ou à un problème de santé dans une population.
facteur protecteur : ressources internes et externes protégeant la santé des êtres humains. Ce sont des caractéristiques individuelles, des comportements personnels, ou des conditions socio-économiques.
faux-négatif : qualification eronnée, à la suite d'un test, donnée à l'élément examiné qui est classé faussement dans les éléments non-atteints, alors qu'il est atteint.
faux-positif : qualification eronnée, à la suite d'un test, donnée à l'élément examiné qui est classé faussement dans les éléments atteints, alors qu'il n'est pas atteint.
filière scolaire : succession des classes que doit idélaement parcourir un élève pour arriver en fin de formation à la certification visée.
fluence verbale : nombre de mots émis en une minute selon les normes définies. La consigne porte soit sur un phonème, soir sur un champ sémantique.
fonctions cognitives : les fonctions cognitives comprennnet le langage, le raisonnement, la perception, la coordin ation motrice, la mémoire, l'attention et la planification. Elles dépendent de structures complexes au niveau du système nerveux central.
génétique : se dit d'une caractéristique déterminée par la structure des gènes
gène : la plus petite unité du génome porteur d'une information visant à la synthèse d'une molécule organique dans l'organisme. Les gènes sont toujours présents par paire, dits allèles, dont la moitié provient du père et l'autre moitié de la mère.
génome : ensemble des informations d'une cellule, composé d'ADN, qui permet à la cellule de synthétiser ce qui est nécessaire à sa vie.
gnosie : faculté permettant de reconnaître par 'un des sens la forme d'un objet, de se le représenter et d'en saisir la signification.
grammaire : étude systématique des éléments constitutifs d'une langue.
graphème : unité de l'écrit correspondant à l'unité orale qui est le phonème. Le graphème peut être une lettre (idéal) ou un groupe de lettres (graphème complexe). Dans certaines langues (par ex. anglais) le graphème peut représenter des sons différents.
graphie inconsistante contextuelle : les correspondances phonème/graphème ne sont pa systématiques et dépendent du contexte dans lequel elles s'inscrivent. Exemple: il y a une règle dominante selon laquelle le phonème /s/ devant "e" ou "i" s'écrit abec un s et une règle minoritaire selon laquelle il s'écrit avec un "c".
handicap : dysfonctionnement résultant d'un déficit d'intendsité variable.
HarmoS : système de répartition des classes de la scolarité obligatoire, unifié au plan suisse, en primaire (1 à 8, avec les deux classes d'école enfantine=maternelle) et secondaire (les 3 dernières classes de la scolarité, 9 à 11). HarmoS définit aussi les finalités de l'école, les instruments qui permettent d'assurer et de développer la qualité du système d'éducation, et désigne les standards nationaux de formation.
haut potentiel, surdoué : catégorie d'enfant qui possède des aptitudes supérieures qui dépassent nettement la moyenne des capacité des enfants de son âge. Si on mesure globalement le potentiel de l'enfant par un examen de quotient intellectuel (QI), un surdoué a ou dépasse une valeur de 130 (moyenne à 100). Un enfant de ce type peut aussi être nommé "intellectuellement précoce" (IP). Il est généralement curieux de tout, possède un langage élaboré, questionne très tôt ses parents sur la vie et son environnement, présnte parfois des diffcicultés de maturation psycho-motrice, un décalalge entre sa maturité affective et intellectuelle.
hérédité : ensemble des caractèristiques génétiques reçues de ses parents, qu'elles soient exprimées ou non.
hérédité dominante : se manifeste lorsqu'un gène s'exprime préférentiellement par rapport au gène allèle (correspondant de la paire de gènes usuelle), qui est de ce fait dit récessif. A les caractéristiques suivantes: - toute personne atteinte a un de ses parents atteint, - toute personne atteinte a un risque de 1/2 de transmettre sa maladie à chaque conception, - les personnes indemmes ne transmettent pas la maladie, - la maladie atteint autant que les hommes et les femmes, - toutes les générations sont atteintes.
hérédité récessive : dans cette situation, un de deux gènes allèles est dominant, et l'autre par conséquent récessif. On ne retrouve que ces deux caractéristiques pour le gène récessif: - il ne s'exprime pas, et reste de ce fait le plus souvent ignoré, - il est transmis par des personnes cliniquement non atteintes (qui le plus souvent ne savent pas qu'elles portent le gène) avec une probabilité de 1/2. C'est seulement lorsque les 2 gènes allèles sont récessifs que ces gènes s'expriment. Il peut donc y avoir "un saut " d'une ou plusieurs générations. C'est le cas d'un grand nombre de maladies, par exemple la mucoviscidose, dont la présence du gène responsable est estimé à 1 personne sur 20 !
homophone : rapport entre deux mots différents qui ont le même prononciation.
hyperactivité : état d'activité (psychique, motrice ou physique) excessive permanente, temporaire ou cyclique, qui s'accompagne ou non de difficultés d'attention. L'hyperactivité existe chez l'enfant et chez l'adulte.
hypertonie : tension musculaire excessive.
hypotonie : affaiblissement du tonus musculaire.
illéttrisme : perte secondaire (après une phase d'apprentissage) de la capacité à lire, écrire.
immaturité : l'immaturité se manifeste par un/des retard(s) dans le développement ou par des fixations à un stade antérieur dudit développement. L'immaturité peut impliquer une dysharmonie entre les différents domaines du développement.
incidence : mesure du risque pour une personne de contracter une pathologie pendant une période donnée. Le taux d'incidence est le nombre de nouveaux cas observée dans une population donnée, divisé par la taille de cette population et la durée de la période d'observation.
indicateur : dans le domaine médical ou stastistique, élément qui fait suspecter, avec une forte probabilité, la présence d'un état ou d'une maladie. Par ex. , du sucre en quantité trop élevée dans le sang, ou sa présence dans l'urine, fait suspecter un diabète.
inhibition : attitude de repli sur soi, de blocage. Exemples: timidité, inhibition motrice, mutisme, etc.
instabilité psychomotrice : instabilité passagère, produite comme défense contre l'angoisse et qui se manifeste surtout dans des situations provoquant, chez l'enfant comme chez l'adulte, un sentiment d'insécurité.
instrumental (trouble) : se dit d'un trouble qui n'est pas dû à un problème des organes des sens touchés (par ex. vue, ouie, etc.)
intégration : c'est une démarche durant laquelle une personne initialement étrangère, ou différente, éventuellement déficiente dans un domaine (par exemple surdité partielle), ou jugée comme telle devient membre d'une communauté.
intelligence : faculté de s'adapter à une situation nouvelle, de raisonner, d'inventer, de connaître et de donner un sens à des situations. il y a plusieurs versants de l'intelligence: affectif, relationnel, cognitif, verbal et non verbal. L'intelligence peut être appréhendée par des tests globaux, le quotient intellectuel (Q.I.), qui est en rapport avec l'âge mental du sujet et son âge chronologique.
intuition : mode de connaissance, de pensée ou de jugement, perçu comme immédiat. Cela concerne les connaissances, les sentiments, les motivations. Elle parait opérer sans user de la raison ni de la pensée verbale, et est généralement perçue comme inconsciente avec seulement sa conclusion qui est consciente.
investigation : démarche intellectuelle qui a pour but la découverte des faits, l'amélioration des connaissances ou la résolution de doutes et de problèmes; c'est une recherche poussée d'informations.
langage : système de signes propre à favoriser la communication entre les êtres, spécifique à l'espèce humaine; c'est un système symbolique. C'est un acte physiologique, psychologique et social .
langue : système symbolique permettant aux individus d'une même communauté de se comprendre et de communiquer.
lemme : en linguistique, c'est une unité constituante du lexique d'une langue.
lexème : morphème lexical d'un lemme, c'est-à-dire une unité de sens et de son qui n'est pas fonctionnelle ou dérivationnelle. Cela renvoie à une notion abstraite ou concrète indépendante de la situation de communication. C'est un synonyme de radical dans la plupart des cas.
lexique : en linguistique, il constitue pour une langue l'ensemble de ses lemmes, ou d'une manière plus courante l'ensemble de ses mots. C'est un recueil de termes dont le sens est expliqué.
legasthenie : synonyme, en allemand, de la dyslexie (littéralement lecture lente).
linguistique : approche scientifique du langage.
logatome : suite de lettres, de sons, qui n'a pas de signification, destinée à évaluer et/ou à entraîner les habiletés de perception de la parole, la conscience phonologique et la mémoire phonologique de travail.
logopédiste : thérapeute dont la profession se situe au carrefour de plusieurs disciplines (par exemple la médecine, la psychologie, la linguistique, la pédagogie) et dont la responsabilité est la prévention, l'évaluation et le traitement des troubles du langage oral, écrit et de la communication.
loi : dans une entité juridique, texte qui règle une manière de se comporter: le vol est interdit par le Code pénal, il y a des lois cantonales contre la maltraitance des enfants, etc. Les lois sont votées par une assemblée parlementaire, et représente les conceptions du moment: l'esclavage n'a été interdit que tardivement.
maladie : Le processus de genèse de la maladie est complexe, et la cause n'est pas seulement exogène en provenance du mode de vie, de la société. La maladie apparaît comme le résultat d'un processus d'interaction, d'un conflit, alors que la santé est une donnée immédiate.
malaise : sensation passagère pénible qui est causée par une situation générant de l'inquiétude et qui se traduit par un trouble physiologique.
malentendant : personne dont la capacité auditive est diminuée, inférieure au seuil qui permet une sociale habituelle, en raison de l'atteinte organique de l'oreille moyenne ou interne.
mémoire(s) : stockage de l'information, subjectivement le souvenir.
métaphonologie : capacité à opérer une analyse phonologique du langage oral qui conduti l'enfant à repérer puis isoler mentalement les éléments de parole constituant un mot parlé. Elle permet la prise de conscience de la structure sub-lexicale (syllabes, unités intrs-syllabiques, phonèmes) de la parole.
maltraitance : ensemble des mauvais traitements qui peuvent être physiques (atteinte à l'intégrité corporelle qui peut aller jusqu'à l'abus sexuel), ou psychologiques (mobbing, harcèlement, attentes démesurées, phénomène de bouc émissaire, mise à l'écart, dévalorisation systématique, action de terroriser l'autre, etc.). Ces comportements, en général répétitifs, sont motivés par un besoin de domination.
maturité : période de la vie où un individu achève son développement neuromoteur, psychologique, affectif et verbal.
mémorisation : action de fixer dans la mémoire un souvenir, un geste ou une image dans le but de les reproduire. La mémorisation désigne aussi l'aptitude à se souvenir ou à se rappeler quelque chose.
morale : La morale nous dicte la conduite à tenir lorsque l'on cherche le bien. C'est un ensemble de jugements relatifs au bien et au mal issus de la culture, de la tradition et de la loi. La morale est du côté des codes, des normes et du droit.
morphème : plus petite unité lexicale significative constituant le mot (exemple: dans "les enfants couraient" on compte 7 morphèmes).
morphosyntaxe : étude des variations de formes des mots dans la phrase en fonction des règles de combinaison régissant la formation des énoncés.
mot : unité porteuse de sens et constituée au minimum dun morphème.
mot régulier : mot dont la forme orthographique concorde avec sa forme phonologique (par ex: "lavabo" se prononce /lavabo/).
mot irrégulier : contraire de mot régulier (par ex: "chorale" se prononce /koral/).
neurobiologique : en sciences, connaissances à la convergence de la neurologie et du fonctionnement du système nerveux.
neurologue : médecin spécialiste qui s'occupe des affections des nerfs et du cerveau.
norme : est établie en fonction de données physiologiques, psychologiques, sociales, etc. correspondant à la majorité des individus faisant partie d'un groupe homogène par le lieu, l'age, le sexe, les croyances, etc. Le terme est en fait mal choisi puisque tous les individus sont hétérogènes, différents les uns des autres, et que l'être humain "normal" n'existe pas. On préfère actuellement la notion de "valeur de référence" pour affirmer l'aspect évolutif des "normes".
organisation spatio-temporelle : comporte deux aspects: la structuration spatio-temporelle, qui est la construction par le sujet des notions d'espace et de temps; et l'orientation spatio-temporelle qui est la combinaison des notions d'espace et de temps pour que le sujet se repère (par exemple devant/derrière, ou aujourd'hui/demain).
orthophoniste : synonyme de logopédiste.
orthoptie : a pour vocation le dépistage, la rééducation, la réadaptation et l'exploration fonctionnelle des troubles de la vision. S'intéresse aux strabismes, amblyopies, troubles de la motricité oculaire, rééducation des dyspraxies visuo-spatiales, troubles perceptifs visuels).
parole : partie substantielle de la langue orale; elle correspond à la amnipulation du code phonologique.
pathologie : étude des maladies, et notamment de leurs causes et leurs mécanismes.
palliatif : qui ne guérit pas, mais améliore la condition d'une personne.
perception : façon dont un individu organise ses sensations, les interprète et les complète par des images et des souvenirs pour reconnaître un objet.
pédagogie : désigne l'art de l'éducation. Rassemble les méthodes et pratiques d'enseignement et d'éducation ainsi que toutes les qualités requises pour transmettre une connaissance, un savoir ou un savoir-faire.
pédago-thérapeutique : ensemble des pratiques qui visent à prendre en charge la prise en charge d'un trouble en tenant compte à la fois des mécanismes du trouble et des possibilités de rééducation.
PER : Plan d'Etude Romand. Document qui résulte de l'accord HarmoS. Il est organisé selon trois entrées: - les Capacités Transversales: collaboration, communication, stratégies d'apprentissage, pensée créatrice, démarche réflexive, - la Formation Générale: MITIC, santé et bien-être, choix et projets personnels, vivre ensemble et exercice de démocratie, interdépendances (sociale, économiques et environnement), - les cinq domaines disciplinaires: langues, mathématiques et sciences de la nature, sciences humaines et sociales, arts, corps et mouvement.
personnalité: ensemble relativement stable et permanent des comportements, aptitudes et motivations qui caractérisent un individu.
phonation : ensemble des phénomènes volontaires (mouvements respiratoires adaptés à la parole, vibration des cordes vocales,modulation de la voix dans les résonances du conduit vocal) entraînant des sons du langage articulé.
phonème : représente un son; un phonème peut n'avoir qu'une écriture, ou des groupes de lettres différents (surtout anglais). La langue française utilise 36 phonèmes, parmie lesquels on distingue 17 consonnes, 16 voyelles, et 3 glides ( soit j dans "pion", w dans "roi", et ui dans "nuit").
phonétique : s'occupe des sons, indépendamment de leur fonctionnement les uns avec les autres, en tant qu'unités physiologiques.
phonologie : branche de la linguistique qui étudie l'organisation des sons d'une langue afin de former un énoncé; s'intéresse aux sons en tant que parties d'une structure.
physiologie : étudie le rôle, le fonctionnement et l'organisation mécanique, physique, et biochimique des organismes vivants et de leurs composants (organes, tissus, cellules, et organites cellulaires). Elle étudie aussi les interactions entre un organisme et son environnement.
politique de santé : déclaration formelle ou procédure au ssein des institutions, définissant des priorités et des paramètres d'action en fonction des besoins de santé identifiés, des ressources disponibles ou de décisions politiques. Elle est souvent matérialisée sous forme d'une loi, d'un règlement définissant des directives et des recommandations qui permettent de fournir des services et des programmes de santé, et qui favorisent l'accès à ces services et programmes.
La Charte d'Ottwa définit trois stratégies fondamentales :
- sensibiliser à la santé, pour créer les condtions essentielles à la santé
- conférer à tous les moyens de réaliser pleinement leur potentiel de santé
- servir de médiateur entre les différents interêts présents dans la société en vue d'atteindre la santé.
Ces stratégies sont soutenues par cinq domaines d'actions prioritaires :
- élaborer une plotique publique saine (législation, fiscalité, organisation des services)
- créer des mileux favorables à la santé
- renforcer l'action communautaire, c'est-à-dire la démocratie sanitaire pas la possibilité, pour les individus et les groupes, de participer aux décisions
- acquérir des aptitudes individuelles
- réorienter les services de santé pour qu'ils ne délivrent pas eulement des soins médicaux, mais qu'ils facilitent et prennent en compte l'expression des personnes et des groupes, qu'ils participent à l'éducation pour la santé et qu'ils tracvvaiellent en partenariat.
politique publique de promotion de la santé : les décisions politiques ont un impact sur la santé. Une politique publique de promotion de la santé a pour objet d'étudier les répercussions des décisions politiques sur la santé publique et privée. L'un des points centraux de la politique publique de promotion de la santé est la reconnaissance du fait que l'inégalité sociale mène à l'inégalité face à la santé.
post-traumatique : terme caractérisant l'ensemble des symptômes consécutifs à un traumatisme qui n'a pu être assimilé par un sujet. Exemples: cauchemards, crises d'angoisse, crises de larmes, flashes répétitifs sur des scènes de la situation vécue, etc.
pluridisciplinarité : consisite à aborder un objet d'étude selon différents points de vue, en vue d'utiliser la complémentarité intrinsèque des disciplines pour la résolution d'un problème.
posture : en physiologie, c'est l'élaboration et le maintien actif de la configuration des différents segements du corps dans l'espace. Elle exprime la manière dont l'organisme affronte les stimulations du monde extérieur et se prépare à y réagir.
potentiel : ensemble des ressources (intellectuelles, affectives, relationnelles, motrices, langagières, etc.) que possède en puissance un individu et qui seront développées ou non.
pragmatique : branche de la linguistique qui traite de l'incidence du contexte sur la production et l'interprétation des énoncés et des séeunces d'énoncés. La fonction pragmatique du langage est la fonction qui s'exerce dans le cadre des interactions sociales.
précarité : état de "fragilité" et "d'instabilité" sociale de personnes dont "l'avenir" ne sont pas assuré, etqui représente le risaue, si cela se prolonge de les faire glisser vers l'exclusion. Il s'agit d'un état et non d'une vraie catégorie précise. la notion de précarité est indissolublement liée à celle d'insécurité.
précoce : fait d'atteindre pour un organisme vivant un certain état de développement plus rapidement que la moyenne de l'espèce.
prédisposition : en génétique, configuration d'un organisme qui le rend vulnérable à un problème de santé, l'environnement et les relations de l'organisme avec celui-ci ayant également une influence plus ou moins importante sur l'apparition ou non du problème.
prestation : généralement service, par exemple de type social ou compensatoire.
prévalence: proportion de personnes d'une certain population qui sont atteintes d'une maladie/processus durant une certaine période de temps ou à un moment donné.
prévention : ensemble des moyens mis en oeuvre pour empêcher l'apparition (prévention primaire), l'aggravation (prévention secondaire), ou l'évolution vers la péjoration (prévention tertiaire) d'un problème, d'une condition, d'une situation, d'une affection, etc. La prévention s'appuie sur quatre types d'interventions indépendants:
- les mesures légales et socio-économiques
- des actions pour améliorer ou rpéserver l'environnement et les conditions de vie
- des actes médico et infirmiers
- l'éducation pour la santé, qui impliquent l'individu à des degrés différents de participation
prévention primaire : ensemble des mesures visant au bien-être d'une population globale, non sélctionnée pour le processus/problème que l'on veut combattre. Elle est aussi appelée maintenant prévention universelle.
prévention secondaire : ensemble de mesures destinées à interrompre un processus morbide en cours afin de prévenir de futures complications et séquelles. S'adresse à une population sélectionnée, à risque d'être atteinte par le processus que l'on veut combattre. Elle est aussi appelée maintenant prévention sélective.
prévention tertiaire : ensemble des moyens mis en oeuvre pour éviter la survenue des complications et les rechutes de maladies. S'adresse à une population délà atteinte. Elle est aussi appelée maintenant prévention indiquée.
prévention quaternaire : relève d'actions d'accompagnement simple de l'invalidité et du processus de la mort, sans visée de l'amélioration de l'état de santé.
programme : ensemble de mesures coordonnées pour atteindre des objectifs communs, qui est limité dans le temps, dans son centenu et dans ses moyens financiers.
projet : mesure circonscrtie dont les objectifs sont bien définis et la dutée délimitée.
promotion de la santé : processus qui permet aux individus de mieux maîtriser les déterminants de leur santé et leur multicausalité. La participation des personnes est essentielle dans toute action de promotion de la santé. Celle-ci vise notamment la réduction des inégalités sociales et une plus grande disponibilité aux ressources à disposition.
pronostic : en médecine, chances d'évolution d'une maladie. Plus généralement analyse pour essayer de prévoir l'issue d'un évènement quelconque.
proprioception : ensemble des sensations transmises par des récepteurs, voies et centres nerveux permettant au corps de connaître sa position dans l'espace, la perception de soi, consciente ou non.
prosodie : inflexion, rythme, ton, tonalité, intonation, accent, modulation données au langage oral, en fonction de nos émotions et de l'impact que nous désirons avoir sur notre interlocuteur. Les faits suprasegmentaus se superposent aux phonèmes.
psychiatre : médecin spécialiste qui s'occupe des maladies mentales.
psychomotricité : manière d'aborder les difficultés présentées par l'enfant par une thérapie centrée sur le corps, la communication non verbale et le jeu symbolique. Les troubles pris en charge sont très divers: motricité globale ou fine défectueuse, troubles spatiotemporels, troubles de la concentration, agitation motrice, difficultés au niveau de la tonicité, troubles du schéma corporel et du comportement, mauvaise image de soi, relations perturbées, etc.
psychologie : étude scientifique (!?) des faits psychiques et des comportements, ayant pour objectif l'investigation de la structure et du fonctionnement du psychisme. Il y a 3 écoles principales, selon leur fondateur: Freud, Lacan et Jung.
psychologue : étudie - au moyen de l'observation clinique, de tests et d'entretiens - les comportements, faits psychiques et les processus mentaux d'une personne ou d'un groupe. Le psychologue peut aussi évaluer les aptitudes cognitives et le fonctionnement affectif, ainsi que les interactions entre la personne et ses environnements. Le but est d'apporter une aide à la personne, mais également aux personnes impliquées dans les interactions.
psychosomatique : trouble organique/fonctionnel, dont la cause ou l'évolution sont d'ordre psychique ou conflictuel. Exemples: certains (mais pas tous) asthmes, eczéma, psoriasis, troubles digestifs, etc.
pulsion : énergie fondamentale du sujet qui pousse à accomplir une action visant à réduire une tension. La pulsion se situe à la limite du somatique et du psychique. Exemples: pulsion de connaissance (curiosité), pulsion sexuelle, pulsion aggressive, etc.
qualité de vie : relève d'une évaluation subjective, qui a des dimensions à la fois positives et négatives et est enrcinée dans un contexte culturel, social, et environnemental. L'OMS définit six grands domaines qui décrivent les aspects essentiels de la qualité de vie dans une perspective transculturelle :
- un domaine physique
- un domain psychologique
- un degré d'indépendance
- des relations sociales
- l'environnement
- les convictions et la spiritualité
Q.I. : nombre calculé à partir des réponses données à une série de tests, qui représente globalement les compétences intellectuelles d'une personne à un certain moment. Il est ajusté pour donner 100 en moyenne pour une population donnée (lieu, moment, âge). On dit que l'intelligence est normale de 90 à 110. Les personnes ayant réussi une formation supérieure (gymnase, université) ont en moyenne un Q.I. supérieur à 110; à 80 on parle de handicap mental léger. Le Q.I. augmente légèrement avec l'âge. Il ne mesure pas individuellement les compétences dans des domaines particuliers (par ex. art, sport).
rechute : retour d'une maladie dont la guérison est récente et incomplète.
recommandation : en administration publique, document fixant des règles dans un domaine donné, sans obligation des les suivre ou les mettre en application.
réfraction : phénomène de déviation d'une onde lorsque sa vitesse change entre deux milieux jointifs.
règlement d'application: détaille les aspects d'une loi pour sa mise en oeuvre pratique. Une loi est élaborée par un parlement sur proposition du gouvernement le plus souvent, et ne peut être modifiée que par un parlement. Un règlemen d'application est promulgé par un gouvernement, et peut être modifié sans consultsation du parlement.
relation : ensemble des liens affectifs qui se nouent entre une personne et un objet d'affection (persone, animal, doudou, etc.). Dans le développement de l'être humain, la relation s'établit d'abord avec la mère, ou son substitut, le père (idem), la fratrie, le monde extérieur. Il est important de souligner que la réussite d'un travail thérapeutique dépend essentiellement de la qualité de la relation entre la personne et son thérapeute. La relation est indispensable au développement de l'enfant dès sa naissance.
remédiation : en pédagogie, désigne l'aide apportée afin de faciliter l'actualisation des potentiels cognitifs pour une plus gande efficience intellectuelle.
rémission : arrêt de l'évolution d'une maladie.
repérage : il s'agit de la même procédure que le dépistage, mais fait par des non professionnels, avec des moyens différents. Le repérage ne conduit pas à un diagnostic, mais à une situation où la personne pourrait, avec un degré de vraisemblance variable, être atteint. Un repérage devrait conduire à un échange avec un professionnel compétent, qui procédera au dépistage.
représentation : fait de rendre sensible ou présent, à l'esprit ou à la mémoire, des objets, des actions, des expériences ou des personnes au moyen d'une image, d'une figure ou d'un symbole.
résilience : définie comme la possibilité d'une personne ou d'un groupe (par ex. famille) à se développer, à continuer à se projeter dans l'avenir malgré la présence d'évènements déstabilisants, de conditons de vie difficiles, de traumatismes parfois sévères.
retard : désigne un processus de développement ralenti ou bloqué par des facteurs externes et/ou internes. Ce retard est évalué par rapport à une norme au moyen de bilans appropriés.
rhinolalie : trouble de la phonation déterminé par des modifications de la résonance des cavités nasales, se manifestant par une vox dite nasonée. Elle peut être dite ouverte ou fermée.
rime : en poésie, jeu d'homophonie entre des phonèmes répétés à la fin de plusieurs vers.
risque : probabilité de survenue d'un évènement défavorable.
ritaline (R) : médicament psychotrope utilisé pour réguler le fonctionnement cérébral de personnes atteintes du syndrome de déficit d'attention (THADA), qui rétablit leur capacité à l'attention, uniquement durant le temps où le médicament agit.
rôle des parents : aucune intervention directe auprès d'un enfant ne peut être réussie, dans une large mesue, sans s'appuyer sur la relation mise en place entre le thérapeute et la famille. Pour les adolescents, qui deviennent progressivement plus autonomes dans l'un ou l'autre secteur de leur personnalité (environ 12 à 18 ans), ce rôle des parents se modifie, sans que leur soutien soit moins important.
saccade : pour les yeux, brefs mouvements entre deux positions stables. Le but est généralement d'amener rapidement l'image d'un abjet vers la fovéa, pour une vision précise (due au cônes).
santé : Le concept de santé est en évolution permanente, liée aux connaissances scientifiques, aux mutations de la société et aux contextes économiques.
L'OMS a défini la santé en 1946 comme étant "un état de complet bien-être physique, mental et social et pas seulement une absence de maladie". La notion d'optimum est une généralisation difficielement acceptable, parce qu'il varie selon les personnes, les époques et les civilisations.
La Charte d'Ottawa dit : " la santé est l'équilibre et l'harmonie de toutes les possibilités de la personne humaine (biologiques, psychologiques et sociales). Ce qui exige, d'une part la satisfaction des besoins fondamentaux de l'homme qui sont qualitativement les mêmes pour tous les êtres humains, d'autre part une adaptation sans cesse remise en question de l'homme à un environnement en perpétuelle mutation". La santé est donc perçue ici comme une ressource de la vie quotidienne et non comme un but de la vie.
santé communautaire : il y a santé communautaire quand les membres d'une collectivité géographique ou sociale réfléchissent en commun sur leurs problèmes de santé, expriment leurs besoins prioritaires et participent activement à la mise en place, au déroulement et à l'évaluation des activités le plus aptes à répondre à ces priorités. La santé communautaire ne peut donc pas se faire sans les usagers.
santé pour tous : la Santé pour tous repose sur le concept d'équité, initié en 1977 à la conférence d'Alma Ata. Un processus de renouvellement (réorientation) a été lancé en 1995 pour s'assurer que les individus, les organismes et les pays sont à même de relever les défis à la santé que le 21ème siècle apportera. En 1998 le nouvel agenda de la Santé pour tous "santé au 21ème siècle" a été adopté. Il s'agit non seulement d'une amélioration des modes de vie et de réduction des décès prématurés, mais également de la recherche d'un plus grand bien-être et d'une plus grande qualité de vie, en assurant le plein développement et la pleine utilisation des capacités physiques et mentales, totales ou résiduelles des personnes, afin de retirer tous les avantages d'une vie "saine" et de faire face à la vie de maière saine.
schéma corporel : représentation que chaque personne se fait de son corps et qui lui sert de repère dans l'espace. Le schéma corporel s'élabore au fur et à mesure de développement au travers des échanges entre le sujet et son environnement.
score : position dans un système de notation.
scotome : région du champ visuel où la perception est anormale.
secret professionnel : constitue un engagement moral par lequel un professionnel du domaine des soins s'engage à ne pas divulger les informations concernant les personnes qui viennent le consulter. Il est destiné à protéger l'intimité des paersonnes. Le Code Pénal fait une obligation de secret, générale et absolue, à certains groupes de professionnels. La loi peut exiger/autoriser la levée du secret professionnel dans certaines circonstances très précises (par exemple maltraitance). La personne qui consulte peut en tout temps délier son thérapeute du secret professionnel à l'égard de certaines personnes (par. exemple autre thérapeute).
sémantique : branche de la linguistique qui étudie les signifiés, soit ce dont on parle, les énoncés,. On la distingue de la syntaxe qui concerne le signifiant, soit ce qu'est l'énoncé.
sensation : information reçue par le système nerveux central (cerveau) lorsqu'un organe des sens (oeil, oreille, nez, langue, peau, organes internes) réagit à une stimulation interne ou externe.
sensibilité : en physiologie propriété d'un être vivant de capter un stimulus et d'y répondre; en philosophie, capacité de percevoir par les sens; en médecine ou biologie, pour des tests, capacité, exprimée en pourcentage, à détecter au moyen du test les personnes atteintes dans un groupe où toutes les personnes sont atteintes.
sensoriel (trouble) : trouble dû à une atteinte de l'organe de perception (oeil, oreille moyenne ou interne, etc.).
séparation : fait de rompre un lien, de se quitter, qui implique un travail de deuil.
séquence : série d'éléments mis et traités les uns à la suite des autres.
seuil auditif : valeur exprimée en décibel (dB), à partir duquel une personne entend le son qu'on lui fait entendre.
social : expression de l'existence de relations entre les vivants.
soins de santé primaire : soins essentiels à la santé fondés sur des méthodes et une technologie pratiques, scientifiquement viables et socialement acceptables, rendus universellement accessibles aux individus et aux familles dans la communauté par leur pleine participation et à un coût acceptable.
sommeil : moment périodique régulier pendant lequel l'individu est coupé du monde extérieur, de manière plus ou moins profonde, et où il perd initialement son tonus. Il est caractérisé par plusieurs phases de longueur variable, qui ont des caractéristiques propres, par exemple le sommeil dit profond, réparateur, induit par la fatigue physique, et le sommeil paradoxal, période principale des rêves. Cette succession de périodes se répète une certain nombre de fois, à intervalles de environ 2 heures. Le sommeil est indispensable à la mémorisation à long terme, et il est le temps d'une certaine réorganisation psychique. Les perturbations du sommeil (terreurs nocturnes, cauchemeards, somnabulisme) ont une fonction utilitaires et dans ce sens sont des révélateurs de conflits internes. Un privation de sommeil de plus de 4 ou 5 jours est incompatible avec une vie normale.
souffrance : état mental momentané ou prolongé, ressenti par toute personne éprouvant une douleur physique ou mentale.
soutien : accompagnement thérapeutique mis sur pied pour consolider les ressources présentes.
spécificité : en statistique, capacité d'un test à détecter. Elle est est exprimée en pourcentage des personnes détectées par le test par rapport à toutes les personnes atteintes (notion de faux-négatifs: personnes atteintes mais pas détectées par le test; et de faux positifs: personnes détectées comme atteintes par le test, mais en fait pas atteintes).
stationnaire : dans le domaine des soins, ceux qui sont donné à des malades résidants dans un bâtiment dédié.
stéréoscopie : ensemble des techniques mises en oeuvre pour reproduire une perception du relief à partir de deux images planes. La stéréoscopie est indispensable à l'homme pour une estimation correcte des distances.
surdité : très mauvaise audition. Il y a plusieurs degrés de gravité. Elle peut handicaper en degré avec sa sécérité l'acquisition du langage, et donc de la relation, fondement du dépistage chez le nourisson.
syllabe : unité ininterrompue du langage oral. Son noyau est généralement une voyelle, mais la syllabe peut commencer avant ou finir après la voyelle par des consonnes.
symbole : représentation, par exemple en image ou en mot, d'une chose, d'une personne, d'une idée (par exemple la colombe est souvent le symbole de la paix actuellement). La construction du symbole commence par l'apprentissage du langage, vers deux ans, pour se complexifier pour devenir plus abstraite. Le symbole est lié à un lieu, un temps, une population donnés, donc variable culturellement.
symbolisme : renvoie à la construction, l'utilisation et l'interprétation des symboles.
symptôme : terme médical qui désigne l'ensemble des signes physiques et/ou fonctionnels traduisant un déséquilibre intérieur.
syncinésie : contraction involontaire d'un muscle ou d'un groupe de muscles apparaissant alors qu'un autre mouvement volontaire ou réflexe est effectué. Elle parasite le mouvement volontaire.
syndrome : ensemble de signes et de symptômes cliniques dont la réunion désigne une maladie particulière comme leur cause.
syntaxe : branche de la linguistique qui étudie la façon dont les mots se combinent pour former des phrases ou des énoncés dans une langue.
test : en général, procédure de vérification. En psychologie, les tests sont des examens standardisés qui se rapportent à une population moyenne (même lieu, temps, culture âge).
THADA : trouble psychiatrique et neurocomportemental caractérisé par des problèmes de concentration. Secondairement s'accompagne la plupart du temps d'hyperactivité et/ou d'impulsivité, et en pédagogie de résultats inconstants dus au problème de concentration variable et généralement diminuée.
thérapie : ensemble de mesures appliquées par un professionnel de la santé à une personne vis-à-vis d'une maladie, afin de l'aider à en guérir, de soulager ses symptômes, ou encore d'en prévenir l'apparition.
traitement : ensemble de moyens mis en oeuvre pour traiter des difficultés et des troubles, aussi bien par des médicaments que par d'autres actions (physiothérapie, ergothérapie, psychomotricité, logopédie, psychologie, psychiatrie, etc.).
traumatisme : évènement brusque ou inattendu qui, pour un sujet, a une forte portée émotionnelle et qui suscite chez lui des troubles psychiques ou somatiques plus ou moins passagers puisque le sujet ne peut y répondre immédiatement de façon adéquate.
trouble : perturbation d'une fonction, d'une relation, d'un système ou d'une organe.
troubles attentionnels (troubles déficitaires de l'attention) : Ils sont caractàrisés par un comportement chronique d'impulsivité, d'inattention associé ou non à une hyperactivité. Le diagnostic est posé dans la classification DSM-IV par une série de 14 signes dont 8 au moins doivent être présents. Ils décrivent notamment une incapacité durable et importante à se concentrer sur une tâche, à attendre la fin de la question avant d'y répondre, à rester impliqué dans la même tâche, à jouer calmement, à tenir compte de ce qui est dit, à ne pas s'engager dans des activités dangereuses.
troubles des apprentissages : Les troubles développementaux des apprentissages sont un ensemble de difficultés des apprentissages qui ne peuvent être attribuées ni à un retard intellectuel, ni à un handicap physique, ni à des conditions adverses de l'environnement. Ces difficultés sont inattendues compte tenu des autres aspects deu développement, apparaissent très tôt dans la vie et interfèrent avec le développement normal. Elles persistent souvent à l'âge adulte.
troubles instrumentaux : Les troubles instrumentaux portent sur les fonctions instrumentales (intelligence, psychomotriccité, langage) qui servent d'instruments à l'enfant pour se représenter et maîtriser le milieu dans lequel il vit. La frontière entre une difficulté d'ordre instrumental proprement dite et une difficulté spécifique d'apprentissage est lié au contexte scolaire.
valeurs prédictives : le problème avec les valeurs prédictives est qu'elles dépendent fortement de la prévalence, c'est-à-dire du la proportion de personnes attentientes dans une population donnée.
Par exemple, pour un test de valeurs moyennes qui a une sensibilité de 70% et une spécificité de 80%, pour une prévalence de 1%, la VPP vaut 3,4%, et la VPN 99,6 %. Pour le même test et une prévalence de 50%, la VPP vaut 77,8% et la VPN 72,7%.
Si le test est excellent (sensibilité 99%, spécificité 95%), on pour une prévalence de 1% une VPP de16,7% et une VPN de100%, et pour une prévalence de 50% une VPP de 95,2% et une VPN de 99%.
valeur prédictive positive : se calcule en divisant le nombre de vrais positifs (qui ont la maladie) par le total des positifs (les vrais positifs et les faux positifs)
valeur prédictive négative : se calcule en divisant le nombre de vrais négatifs (qui n'ont pas la maladie) par le nombre de négatifs (les vrais négatifs et les faux négatifs)
violence : manifestation brutale (physique, verbale ou psychologique) que quelqu'un exerce, volontairement ou non, sur une autre personne, de manière directe ou indirecte. Il peut ainsi y avoir des évènements vécus comme violents (incendie, déménagement, vol, guerre, exil, etc.)
vision binoculaire : capacité cérébrale à fusionner les images données par l'oeil droit et l'oeil gauche (qui sont en fait différentes) pour n'en former qu'une. Cette faculté est utile, avec la perception des mouvements oculaires et du travail des muscles de l'oeil, pour évaluer la distance qui nous sépare d'un objet, ou les objets les uns des autres.